Tragédie d'Airbus, il y a 37 ans : quand les criminels sont récompensés

 L’Iran se souvient douloureusement de l’anniversaire de la destruction tragique de l’Airbus.

En Iran, le 3 juillet est dédié à la mémoire du massacre du vol 655 d'Iran Air, qui ce jour-là en 1988, alors qu'il survolait le détroit d'Ormuz en direction d'Abou Dhabi, fut touché par un missile sol-air lancé par le croiseur USSVincennes de la marine américaine, provoquant sa destruction et la mort des 290 passagers, dont 66 enfants.

Selon les déclarations du gouvernement américain, l'équipage du Vincennes ont confondu l'A300 avec un chasseur F-14 Tomcat de l'armée de l'air iranienne, tandis que le gouvernement iranien croyait que Vincennes ont intentionnellement abattu l'avion civil. L'événement a suscité une vive controverse aux États-Unis ; certains analystes ont accusé le commandement militaire américain et le commandant de l'armée. Vincennes de comportement imprudent et agressif dans une zone déjà dangereusement tendue. Le gouvernement américain a exprimé ses regrets pour les pertes humaines, mais n'a reconnu aucune erreur ni présenté d'excuses officielles au gouvernement iranien. En 1996, les États-Unis ont accepté de verser aux familles des victimes 61,8 millions de dollars d'indemnisation, soit l'équivalent de 213.103 XNUMX dollars par passager, mais n'ont pas présenté d'excuses officielles.

Cette journée de commémoration des victimes est aussi l'occasion de réaffirmer l'hypocrisie des États-Unis, qui, se présentant comme défenseurs des droits de l'homme, commettent de tels méfaits sans en assumer la responsabilité. À la lumière de ces faits et d'autres, la question suivante se pose naturellement : est-il possible qu'une nation comme les États-Unis puisse s'ériger en juge de tous les autres pays en matière de droits de l'homme ?

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